
La chronique du Dr Bruno Blaisse, Responsable média de l’ IMHE Biarritz Pays Basque – Hypnosium
PREAMBULE :
Vous trouverez en pièce jointe le « 02 MODE D’EMPLOI» (qui explique l’esprit de chaque rubrique et la façon de les utiliser au mieux), le dossier « QUI EST-CE » (Pour mieux identifier les auteurs ou intervenants cités) et le dossier « LEXIQUE » (pour mieux définir certains termes employés). Quand un terme ou un.e auteur.e est référencé cela est signalé par le signe *.
Ces dossiers sont très incomplets et sans prétention car je les renseigne au fur et à mesure de mes lectures, n’y voyez aucun parti-pris…
EDITORIAL :
Au fil de toutes mes lectures depuis des années j’ai remarqué que dans la presse grand public la sophrologie* a une place nettement prépondérante par rapport à l’hypnose alors qu’elle n’en est qu’un dérivé et n’en a pas les références scientifiques !
Je pense que cette situation est en grande partie due à ce que la sophrologie* a su se donner une image très rassurante, contrairement à l’hypnose qui traine encore une image sulfureuse héritée de l’époque du mesmérisme (soit au 18ème siècle !) et malheureusement entretenue par les spectacles d’hypnose de music-hall et le cinéma (jamais de sophrologue maléfique dans les films !).
C’est aussi une explication à la grande réticence des autorités universitaires à reconnaitre le caractère scientifique de notre pratique (malgré d’innombrables publications validées) et à l’intégrer dans le cursus des études de santé et de psychologie.
Pour ma part je pense que les sociétés qui nous représentent devraient moins se focaliser sur l’hypnose et passer par la petite porte en s’acharnant à promouvoir l’enseignement de la communication thérapeutique* dès le début des études de santé en profitant de l’image très « soft » de cette technique pour ensuite faire découvrir l’hypnose à des soignants déjà très sensibilisés. Tout le monde y gagnerait.
Le numéro 79 de Novembre 2025 (10 €) est paru.- Le thème du dossier principal est la dépression.
- Je vous en parle le mois prochain.
DANS LES KIOSQUES :
Cerveau & Psycho. Novembre 2025. 7.5 €.
- « Au spectacle, les cerveaux se synchronisent ». Un éloge des spectacles vivants ! Mais qu’en est-il des meetings politiques ?
- « Dépression : plus de neurones grâce aux psychothérapies ». Et aussi moins de dépression !
- « TDAH : pourquoi les adultes aussi sont touchés ». Un long article qui associe description clinique, neurosciences (modification des connexions entre cortex frontal* et striatum* et du fonctionnement du réseau du mode par défaut*), génétique, etc. mais indique également des prises en charge pour mieux vivre avec le trouble.
- « La majorité des personnes TDAH ne sont pas diagnostiquées ». Environ 6% des enfants et 3% des adultes sont touchés (soit 2 millions de personnes). Ce grand entretien avec Yann Le Strat* permet de corriger quelques idées reçues et d’avoir une vision claire sur la façon dont le TDAH* peut être pris en charge actuellement.
- « Et si on se téléphonait ? » Jean-Philippe Lachaux* analyse avec science et finesse les différences entre textos et paroles.
- « Les commémorations des attentats aident les victimes à dépasser leurs traumas ». Bel entretien avec Francis Eustache* sur la grande étude lancée avec Denis Peschanski* sur les séquelles des attentats du 13 novembre 2015 à Paris : comment évoluent les mémoires (collective, personnelle, sociale), quels facteurs les influencent, qu’est-ce qui différencie les victimes qui développent un SSPT* des autres, quelles sont les actions (procès, commémorations, etc.) qui ont une action sur ces séquelles, etc. Et un rappel : « L’essence de la résilience, c’est le soutien et la reconnaissance. »
Au total : Oui pour Yann Le Strat* et Francis Eustache*.
Pour la Science. HS Novembre 2025. 11 €.
- « Notre psychologie à l’épreuve de l’évolution ». Gilles Lafargue* et Nassim Elimari* expliquent comment notre psychologie a suivi les règles de la « théorie de l’évolution » de Charles Darwin* et comment ses moteurs fondamentaux (survie, reproduction) ont abouti aux biais cognitifs*. Mais ils évoquent aussi les processus de réaffectation fonctionnelle (recyclage de circuits obsolètes) et la notion de punition altruiste* avant de conclure sur l’influence de ces mécanismes sur la tendance au complotisme.
Au total : Uniquement pour accroitre votre culture ?
Santé magazine Naturissime. Novembre 2025. 4.9 €.
- « Compulsions alimentaires, comment reprendre le dessus et maitriser son poids ». Quelques conseils et explications intéressants.
- « Les super pouvoirs de la sophrologie et de la méditation ». Steven Laureys* et Gaëlle Piton*présentent les avantages de chaque méthode et donnent des conseils pour s’initier, y compris dès l’enfance. Vous remarquerez à quel point les exercices de sophrologie* sont comparables à l’autohypnose*… A retenir l’entrainement à la respiration abdominale pour les enfants en plaçant un doudou sur le ventre.
- « Pourquoi le beau nous fait du bien ». Entre philosophie et neurosciences quelques réflexions et une incitation à profiter de la nature.
- « 12 minutes pour améliorer son attention ». Les conseils d’Amishi Jha*. Là aussi les analogies avec l’autohypnose* sont flagrantes !
Au total : A lire éventuellement en salle d’attente ou chez le coiffeur.
Science & pseudo-sciences. Octobre 2025. 6 €.
- « Peut-on vraiment « couper le feu » ? » Valentin Ruggeri* présente les différents rituels (prières, imposition des mains, formules magiques, etc.), explique que leur efficacité (en dehors de l’effet placebo*) n’est pas démontrée et s’étonne que de nombreuses structures de santé officielles les préconisent. Je regrette que cet article n’ait pas assez détaillé les références scientifiques montrant cette inefficacité, ni insisté sur les solutions à proposer pour prendre en charge ces douleurs, notamment l’hypnoanalgésie*.
- « Récompenses et punitions en psychologie comportementale ». Je vous recommande la lecture de cet article de Jacques van Rillaert* qui explique les mécanismes de base du behaviorisme* entre punitions* et renforcement* et plaide pour n’utiliser les punitions* qu’en cas d’échec des autres techniques et encourage la pratique des compliments et autres encouragements.
- « La troublante question des faux souvenirs ». Article décevant visant surtout à critiquer la psychanalyse* et ne citant même pas Elizabeth Loftus*.
- Plusieurs articles sur l’affaire du Levothyrox© qui donnent un éclairage intéressant et montrent notamment la complexité et la difficulté de la réalisation et de l’interprétation d’essais cliniques fiables.
- Et un grand dossier sur les sorcières à travers l’Histoire !
Au total : Un numéro inégal mais toujours intéressant.
NOTES DE LECTURE :
« Intérieur nuit ». Nicolas Demorand. Ed Les Arènes. (2025). 18 €. (105 pages).
- Dans ce récit autobiographique le célèbre journaliste de France Inter décrit l’enfer qu’il vit depuis plus de vingt ans pour vivre, travailler, aimer malgré une maladie bipolaire* particulièrement sévère. Ce témoignage est instructif, émouvant et souvent révoltant (notamment en raison des multiples médecins, psychologues, psychiatres et psychanalystes* incompétents qui ont traversé son errance médicale). Bien que sensibilisé à cette pathologie (qui touche un de mes proches), je n’avais pas idée de l’intensité des souffrances qu’elle peut infliger et du handicap qu’elle représente. J’ai été touché par le courage de l’auteur et la bienveillance de son entourage, mais aussi par le nombre de fois où il évoque la HONTE que lui inspire sa maladie (J’espère que ce thème sera abordé un jour dans ma revue préférée ou un de ses colloques…). Mais le pire c’est que l’auteur explique toute l’ambiguïté du traitement qui vise à amoindrir les oscillations de son humeur (entre phase maniaque et phase dépressive) et donne à la vie une nuance très grise, sans relief… Comment garder espoir dans la vie quand un épisode heureux (être amoureux par exemple) est vécu comme un début de phase maniaque dont l’euphorie annonce l’arrivée très rapide de l’atroce phase dépressive et qu’il faut combattre immédiatement ? Dominique Megglé* (dans son intervention au colloque de la revue Hypnose et Thérapies Brèves* dont je fais le compte rendu dans ce numéro des INFOS HYPNOSE) le dit bien pour le traitement de l’addiction* : il faut garder au patient un espoir de vie agréable après le sevrage et valoriser la liberté retrouvée… D’ailleurs dans mes souvenirs ce côté « addictif » (aux avantages de la période maniaque : euphorie, toute puissance, etc.) de la maladie (qui évoque assez bien la dépendance à la cocaïne) était déjà bien exposé dans le film « Mister Jones » (1994 avec Richard Gere) même si le scénario global me semble très optimiste !
Au total : Je vous conseille la lecture de ce livre et je la recommande à tous les étudiants.e.s de professions de santé et/ou de psychologie ainsi qu’à tous ceux et celles ayant une personne touchée par cette maladie dans leur entourage.
AIRES D’AUTOROUTE, OCCASIONS ET TROUVAILLES CHEZ LE BOUQUINISTE :
- « Les traumatismes infantiles ». Ursula Markham. Ed J’ai lu. (1998/2001). 1.19 €. (124 pages).
- Mes dernières lectures pour cette rubrique ont été passablement déprimantes… aussi c’est un grand plaisir de vous dire que j’ai adoré cet ouvrage qui, bien que datant de 1998, est encore presque parfaitement d’actualité.
- Seuls points à oublier (très courants en 1998 mais heureusement dépassés) :
- Absence de condamnation complète des punitions physiques.
- Croyance en la faible utilisation des compétences de notre cerveau.
- A part ces exceptions j’ai eu l’immense plaisir de me sentir constamment en accord avec cette lecture.
- L’autrice détaille de façon simple et détaillée les différents traumatismes auxquels les enfants peuvent être exposés, leurs mécanismes et leurs conséquences, mais donne aussi des conseils pour les éviter et propose des solutions pour les prendre en charge, y compris des exercices intéressants.
- Cette thérapeute est une spécialiste de l’hypnoanalyse* et vous retrouverez dans ce livre (notamment dans les exercices) des techniques hypnotiques très connues comme par exemple la double dissociation* avec projection sur un écran.
Au total : Un excellent livre facile à lire à un prix minime. Pourquoi s’en priver ?
PARU, PAS LU :
- « Traiter les cas difficiles ». Richard Fisch et Karin Schlanger. Ed Seuil. (2002). 22 €. (224 pages). Un livre de référence.
- « Là où tu vas, voyage au pays de la mémoire qui flanche ». Etienne Davodeau. Ed Futuropolis. (2025). 24 €. (160 pages). La maladie d’Alzheimer* en bande dessinée à travers les yeux de Françoise Roy qui accompagne ces malades depuis des années.
THEATRE TELEVISION FILMS SPECTACLES EXPOSITIONS :
- « Boire ». France.tv. Documentaire de France 2. (2024). Disponible jusqu’au 09 Février 2026. (01h40).
- « La Vie secrète des vieux ». Mohamed El Khatib. Théâtre du Rond-Point. Paris. 09-18 Avril 2026. Je viens de voir ce spectacle sur la sexualité des vieux magnifiquement joué par des interprètes amateurs ayant l’âge des rôles… C’est beau, surprenant, émouvant et souvent hilarant avec notamment une extraordinaire aide-soignante. Bravo. Surveillez les dates de la tournée.
CONGRES, FORMATIONS, WEBINAIRES :
- « Addictions numériques ». Colloque Hypnose & Thérapies Brèves. Dimanche 07 Décembre 2025. 09h-17h. 72 € (avant 01 Décembre 2025) puis 84 €. Replay 4 mois inclus.
COMPTE RENDU DE FORMATION :
- « Traiter les cas difficiles ». Colloque de la revue Hypnose et Thérapies Brèves. 05 Octobre 2025.
- « Introduction ». « Présentations ».
- Julien Betbèze* commence par préciser l’importance de la relation à soi et aux autres, la place du corps et le rôle de l’hypnose.
- Il rappelle que si la relation ne se met pas en place il faut savoir passer la main et termine en rappelant que Milton H. Erickson* aussi utilisait la stratégie. Puis il présente les différent.e.s intervenant.e.s.
- « Où se cachent les difficultés ? »
- Vania Torres-Lacaze* indique d’abord l’axe principal de ses thérapies : identifier les solutions inefficaces et amener iel patient.e à faire autre chose… Mais ce changement est rarement facile et va nécessiter une approche multimodale avec au centre l’alliance thérapeutique* !
- Elle présente ensuite la magnifique prise en charge d’un homme de 32 ans (étiqueté schizophrène et bipolaire…), luttant contre des pulsions pédophiles et se considérant comme un monstre.
- Puis elle évoque brièvement plusieurs situations qui mettent en lumière les éventuels freins au changement dus au prix du changement et l’ambiguïté des demandes des patient.e.s.
- Le second cas est celui d’une femme célibataire de 60 ans confrontée à l’absence de soutien de ses 3 frères pour la prise en charge de leurs parents et la difficile mise en place d’un U turn*.
- Elle donne enfin quelques conseils : ne restez pas isolé.e.s et échangez avec des collègues sur ces cas difficiles (supervision) ; ne vous laissez pas impressionner par les comportements des patient.e.s; adaptez votre stratégie à la situation réelle (pas à un modèle) ; acceptez de ne pas être celui/celle qui peut tout résoudre et au besoin passez la main.
- Julien Betbèze*pose des questions sur le suivi psychiatrique du premier cas et insiste sur l’importance des petits pas qui finissent par amener de grands changements et le danger des diagnostics « sans espoir ». Pour le second cas il demande de préciser comment la patiente a accepté de se remettre en position basse et de s’excuser et insiste sur l’importance de respecter la liberté de la personne et de ne pas avoir de projet pour elle.
- « Sensori-motricité et sensorialité relationnelle ».
- Arnaud Zeman* commence par rappeler que la technique doit être au service de la relation (même si l’inverse est possible dans certains cas) et permettre au patient.e de découvrir de nouvelles possibilités. La sensori-motricité met au centre la relation et l’articule avec l’affectivité.
- Pour Piaget* la sensori-motricité c’est le rapport que l’enfant entretien avec le monde : manipulation et expérimentation sensorielle des objets et Arnaud Zeman*explique que le passage à la sensorialité c’est quand la sensori-motricité (le geste technique) est réinvestie par la relation. L’affectivité apparait quand l’enfant prend l’initiative de parler à la sensorialité de l’autre et amène un partage.
- Il présente ensuite le cas d’un enfant de 12 ans à l’affectivité émoussée (très froid) qui présente des troubles de comportement et de graves troubles relationnels (avec des aspects sexuels inquiétants) et un déni de ses problèmes avec un aspect de dissociation. Le père est en colère et ambivalent, la mère très malheureuse et épuisée. Il semble que la relation affective soit bloquée et que l’enfant soit redescendu au niveau de la sensori-motricité.
- Il explique ensuite comment la situation a pu évoluer progressivement quand l’enfant a commencé à remarquer la souffrance de sa mère et l’importance de transmettre une affectivité dans le questionnement pour partager la souffrance du patient et obtenir une véritable relation. En fait il semble que la froideur initiale de l’enfant ait bloqué les intervenants au départ (suspicion de personnalité perverse).
- Julien Betbèze* insiste sur l’importance de la relation comme partage affectif qui va permettre que la pensée revienne.
- « Lutter puis collaborer : le modèle CRAI dans les troubles anxieux sévères ».
- Alicia Sandon-Mangeot* explique que le problème central des patient.e.s difficiles est la résistance avec souvent de multiples prises en charge précédentes dans un contexte de saturation par le problème et un statut de plaignant.e avec immobilisme. Il faut donc passer de cette posture de plaignant.e à la posture de client.e et sortir du « oui, mais… ».
- Elle présente ensuite le modèle CRAI : Corps (réguler l’activation corporelle, Relation (transformer la relation au problème), Action (réinvestir le champ d’action), Intention (mettre en cohérence avec les valeurs et projets de vie) qui lui sert de grille de lecture. Il faudra sécuriser chaque point de cette grille en remontant niveau par niveau à partir du corps.
- Puis elle expose le cas d’une jeune femme de 21 ans avec un syndrome d’anxiété majeur (et l’utilisation de nombreuses béquilles) et dépressif. La sécurisation du corps va passer par l’apprentissage de deux techniques : détourner l’attention sur des sensations externes (sons, objets, etc.) quand les ruminations* apparaissent et affronter les sensations corporelles désagréables avec l’aide d’un auto-tapping* rapide (« OK j’accepte » d’Alain Vallée*) qui se ralentit au fur et à mesure de la modification de la sensation (le but est de la modérer, pas de la supprimer totalement). La seconde étape est de passer à l’externalisation* de ce « colocataire envahissant » qu’est le stress, (tout en sachant que le stress en fonctionnement normal est un mécanisme de défense) et commencer à passer de la soumission totale à la négociation coup par coup. Ensuite vient l’action quand le patient.e commence à comprendre qu’il va devoir agir avant la disparition totale de l’anxiété. Il faut donc lui faire choisir une petite tâche réalisable avec une dose acceptable d’anxiété, puis avancer progressivement vers des tâches plus difficiles. Après la réalisation de ces tâches le débriefing permet de relier ces expériences réussies à un projet de vie. La fin de l’exposé est le récit du changement (impressionnant) de vie de cette patiente qui désormais coexiste bien avec son anxiété.
- Julien Betbèze* souligne l’intrication des trois types de thérapie utilisés (stratégique*, orientée solution* et narrative*) et leurs importances relatives.
- « Que veut dire difficile ? » Jacques-Antoine Malarewicz* insiste d’emblée sur l’importance de la curiosité et de l’humilité des thérapeutes. La difficulté est d’abord chez le patient.e et iel thérapeute se doit d’être « pathologiquement optimiste ». La peur est chez iel patient.e (même s’il ne l’exprime pas) mais il est également paradoxalement optimiste (ne serait-ce que parce qu’il est venu consulter) et transmet cette ambiguïté au thérapeute (homéostasie). Les liens sont complexes. Est-il pertinent de changer l’objectif du patient et de l’amener en terrain inconnu, de passer par du perdant/perdant pour arriver au gagnant/gagnant ? L’énergie (négative) du patient pour ne pas changer (homéostasie*) doit devenir celle du thérapeute et devenir positive (ex : prescription de symptômes). Enfin il faut prendre le temps nécessaire (même dans une thérapie « brève ») et laisser de la place pour le kairos* et la sérendipité* car le patient en sait toujours plus sur lui que le(s) thérapeute(s). Il faut savoir décevoir pour renvoyer au patient ses propres compétences (ne pas devenir une béquille) et garder une position basse* (incompétence revendiquée).
- « Introduction ». « Présentations ».
A l’inverse : comment faire quand c’est trop facile ? Le problème est chez le thérapeute qui suspecte d’autres problèmes sous cette simplicité… Une des solutions est de changer l’objectif (dramatiser ou dédramatiser par exemple) et engager l’énergie, la volonté du thérapeute, mais de façon adaptée à chaque cas.
Julien Betbèze* lui demande de préciser la façon dont il présente les thérapies brèves*et Jacques-Antoine Malarewicz* précise qu’il n’utilise pas ce terme, mais la notion de thérapie systémique* et que pour lui c’est l’efficacité qui est le but, pas la brièveté. Enfin il explique que la (dé)dramatisation est un moyen de toucher la composante émotionnelle du problème.
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- « Qui parle ? Rencontre, transe et dévoilement. » Pour Éric Bardot* on parle de cas difficile en cas de résistance aux traitements conventionnels, de persistance des symptômes malgré les soins, d’impossibilité pour iel patient.e de nommer ce qui le fait souffrir ou de position existentielle figée dans le traumatisme. Pour iel thérapeute c’est un.e patient.e difficile à comprendre et qui le met en position d’impuissance.
Qui parle : le patient ou l’intention d’un tiers ? Quel monde relationnel s’exprime dans le symptôme ? Quelles voix sont présentes et absentes dans l’espace thérapeutique ?
Il propose ensuite d’analyser le cas d’une femme de 38 ans consultant pour des douleurs attribuées à de l’endométriose. Il montre les démarches du questionnement, utilise la convocation imaginaire (du médecin, de la douleur, du mari) pour faire venir les absents, la triangulation*, l’externalisation*, la réification*, la transe relationnelle partagée, etc. qui permettent de dévoiler la cause véritable. La difficulté concerne alors les conséquences de ce dévoilement et la façon de les aborder en respectant les choix du patient.e.
Julien Betbèze* fait préciser la notion de changement de position existentielle, le danger de ne voir que le symptôme et de rentrer dans le « club des impuissants ». Éric Bardot* explique que le « sacrifice » de la patiente est dirigé non vers elle (« bénéfices secondaires ») mais vers la stabilité (homéostasie*) du système.
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- « Psychothérapie en terre de désespoir… Thérapie Orientée Solution et EMDR-IMO, clinique de Lumière ». Sophie Tournouër* définit un cas difficile comme une souffrance psychique aigüe, engageant un risque vital et n’ayant trouvé aucune issue dans les précédents espaces thérapeutiques. Elle explique que son approche associe préférentiellement thérapie orientée solutions* et mouvements oculaires* et détaille sa façon d’aborder ces patient.e.s et les avantages de l’approche par le modèle TOS* / ACS* et l’utilisation des techniques EMDR* / IMO*. Elle présente ensuite le cas clinique d’une jeune fille reçue après six tentatives de suicide et des troubles de l’alimentation.
Julien Betbèze* insiste sur l’importance du questionnement et de la définition de la bonne cible. Sophie Tournouër* explique l’importance pour les personnes étrangères d’utiliser la langue de la personne pour le traitement et la facilitation des mouvements oculaires.
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- « De l’errance à la solution : l’approche Systémique Stratégique ». Claude de Scoraille* et Grégoire Vitry* parlent tout d’abord du « malade marathonien », de la façon de l’aborder et de la notion de tentatives de solutions* qui entretiennent le problème (notamment la consultation de multiples spécialistes) et l’empêchent d’avancer malgré ses efforts. Il ne faut pas attaquer frontalement ces solutions inefficaces (et les thérapies antérieures) mais valider qu’elles ont eu autrefois une certaine efficacité, puis faire comprendre progressivement qu’elles ne sont plus efficaces actuellement (notamment par des métaphores* et un questionnement sur les effets de ces thérapies). Une question fondamentale est « Pourquoi êtes-vous venu.e me voir aujourd’hui ? », qui permet d’obtenir de nombreuses informations afin de proposer des expériences émotionnelles correctrices*. Les thérapeutes adoptent une position basse* de « non savoir stratégique ». Souvent ces patients n’ont jamais expérimenté une véritable thérapie orientée solutions* mais plutôt des thérapies recherchant les causes… ou des options médicamenteuses (Il faut explorer et respecter les croyances des patient.e.s les concernant).
Les intervenants présentent ensuite la plateforme de supervision LACT IA+, outil appuyé sur le réseau SYPRENE* qui permet aux thérapeutes de bénéficier d’une aide à la réflexion et à la décision (mais comporte aussi un volet formation).
Julien Betbèze* souligne le caractère très respectueux de l’approche en thérapie systémique* (moins brutal que les explications de TCC*) puis Grégoire Vitry* présente une démonstration de l’utilisation de l’outil LACT IA+ et son intérêt pour aider les thérapeutes à améliorer leur pratique, (sans oublier de critiquer les propositions de l’IA*).
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- « Petit traité d’hypnopathologie ». Dominique Megglé* montre que de nombreuses pathologies psychiatriques sont en fait assimilables à des phénomènes hypnotiques, comme par exemple les paralysies hystériques. En cas d’hystérie* il est fondamental de garder une position basse*. L’impuissance face au traumatisme psychique* provoque une transe* hypnotique négative à traiter par mouvements alternatifs* et photoshop mental*. La douleur (physique ou morale) est un état d’hypnose négative. Iel patient.e se sent misérable et seul. Il faut capter son attention en commençant par ratifier* sa souffrance. La ratification* est LE traitement de la douleur. Les phobies* et obsessions* sont des formes de dissociation* pathologiques qui s’implantent quand l’esprit est en état de faiblesse et d’inattention avec hypersuggestibilité * (fatigue mentale, constitutionnelle, anxiété, propagande médiatique, état de confusion). Il faut supprimer le raisonnement en sabotant la logique (paradoxe, surprise, confusion*, humour) puis confronter iel patient.e à ce qui fait peur en s’appuyant sur des valeurs* pour le réassocier. L’addiction* est une habitude qui présente un avantage pour iel patient (à court terme) qu’il faut ratifier pour ensuite s’appuyer sur le désir de liberté d’iel patient.e. afin de le libérer. Pour les schizophrènes* Dominique Megglé* pense qu’ils ne croient pas à leurs délires mais tentent de convaincre qu’ils sont fous pour lutter contre une angoisse intolérable. Pour lui la psychose c’est l’effort pour être reconnu comme fou. Dans la paranoïa iel patient va simplement au bout de ses raisonnements logiques. Dans l’Alzheimer* iel patient.e oublie le présent désespérant (approche de la mort) et revit le passé consolateur au présent.
- Julien Betbèze* revient sur les hallucinations et l’hyposuggestibilité* de l’état hypnotique , puis sur l’intérêt de l’hypnose profonde* dans les états limites*. Dominique Megglé* évoque alors les états limites* de l’hystérie* et des traumatismes psychiques* puis donne un exemple de bouffée délirante* traitée de façon très paradoxale. Enfin il insiste sur l’hyposuggestibilité* de l’hypnose qui est une fonction physiologique intrapersonnelle (entre le conscient et l’inconscient*) et interpersonnelle (relation interhumaine d’inconscient* à inconscient*).
- « Conclusion » : Julien Betbèze* insiste sur le lien entre les thérapies brèves* et l’hypnose profonde*, l’importance des tentatives de solution* et les blocages dissociatifs, les traumatismes psychiques* et les mouvements alternatifs* puis conclut sur le partage affectif à travers la sensorialité
ADDICTIONS :
- « Le jour où j’ai arrêté de fumer : « J’arrive au cabinet d’hypnothérapie en ricanant, avec un paquet de cigarettes dans la poche ». Libération. 05 Novembre 2025. Un témoignage simple et très explicite (malheureusement réservé aux abonnés).
- « Tabagisme : la France compte quatre fois moins de fumeurs qu’il y a 10 ans ». franceinfo.fr. 16 Octobre 2025. Bon début !
- « Dr Marion Adler : « On peut se réjouir que les jeunes aillent moins vers le tabac », même s’ils « vapotent plus ». France Inter. 16 Octobre 2025. (06 mn).
- « Une campagne choc pour alerter sur les dangers du protoxyde d’azote, notamment au volant ». France Inter. 23 Octobre 2025. (01 mn). A quand l’interdiction ?
- « L’hypnose pour arrêter de fumer : ça marche vraiment ? ». Santé magazine. 30 Octobre 2025. Un article correct mais un référent discutable.
- « Mois sans tabac, nos outils pour en parler ». CRIPS Île-de-France. Novembre 2025. De nombreux outils gratuits.
- « Mois sans tabac ». Medscape. 10 Novembre 2025. 10 articles.
COMMUNICATION :
- « Pourquoi les médecins hésitent à dire « Je suis désolé » après une erreur ». Medscape. 18 Octobre 2025. Un sujet délicat et essentiel.
- « J’ai prié pour lui » : foi, mystère et sens en médecine ». Medscape. 15 Octobre 2025. Tenir compte des valeurs des patient.e.s.
- « Le langage employé dans les notes de sortie de l’AMA : stigmatisant, avec une touche de ridicule ». Medscape. 22 Octobre 2025. Comment gérer les sorties contre avis médical avec respect.
- « Le train de la désinformation sur le cancer : quand les influenceurs s’approprient les soins ». Medscape. 07 Novembre 2025. Difficile de n’être pas révolté !
- « Ce que vos patients doivent savoir sur les agonistes du GLP-1 et la mélatonine ». Medscape. 10 Novembre 2025. Prudence.
COVID-19 :
- « Des patients atteints de COVID long trouvent un soulagement grâce aux thérapies alternatives ». Medscape. 07 Novembre 2025. Yoga, méditation de pleine conscience*, etc. Tout ce qui « marche » mérite d’être étudié.
DEUIL SOINS PALLIATIFS :
- « Fin de vie, fin du débat ? » France Culture. 22 Octobre 2025. (04 mn). Triste constat.
- « Comment le deuil peut déclencher une alimentation émotionnelle chez les patients obèses ». Medscape. 28 Octobre 2025. Et comment l’éviter.
- « Malgré l’opposition de la famille, le Conseil d’État valide l’interruption de soins d’un patient ». Santé magazine. 06 Novembre 2025. Le délicat problème des directives anticipées*.
- « Funérailles écologiques : l’enterrement végétal comme un retour à la terre ». France Culture. 11 Novembre. (58 mn). Tentant.
DOULEUR :
- « L’extrait de cannabis soulage les lombalgies chroniques : étude de phase 3 ». Medscape. 17 Octobre 2025.
- « Santé : 42% des Français affirment souffrir de douleurs chroniques, selon un baromètre inédit ». franceinfo.fr. 20 Octobre 2025. Et combien de centres spécialisés ?
- « Des placebos « honnêtes » associés à un meilleur fonctionnement chez les personnes souffrant de migraines ». Medscape. 16 Octobre 2025.
- « Fibromyalgie Comprendre la maladie pour mieux vivre avec ses symptômes ». HAS. Septembre 2025.
- « Le traitement hors AMM qui aide de nombreuses personnes atteintes de fibromyalgie ». Medscape. 29 Octobre 2025. La naltrexone, une piste à explorer.
- « Le cannabis contre les douleurs rhumatismales ? Des experts réclament davantage de preuves. » Medscape. 03 Novembre 2025. Vivement des études solides.
- « Un programme de tai-chi en ligne et sans supervision permet d’obtenir des améliorations significatives de la douleur et de la fonction en cas d’arthrose du genou. » Medscape. 31 Octobre 2025. Pourquoi ne pas essayer ?
- « La neurostimulation électrique transcutanée associée à la physiothérapie contribue à réduire la douleur et la fatigue liées à la fibromyalgie. » Medscape. 05 Novembre 2025. Pourquoi se priver du TENS* !
GERONTOLOGIE :
- « Le « gaz hilarant », une nouvelle option pour la dépression résistante chez les personnes âgées ? » Medscape. 24 Octobre 2025. Des résultats très intéressant ! Ludique, puis anesthésique, puis addictif et maintenant thérapeutique…, le protoxyde d’azote* nous surprend encore…
- « La COVID-19 prolongée est plus fréquente chez les personnes âgées : ce que les médecins doivent savoir ». Medscape. 20 Octobre 2025.
- « Lever le voile sur les violences sexistes et sexuelles en Ehpad ». Medscape. 03 Novembre 2025. Un état des lieux inquiétant, moins gai que « La Vie secrète des vieux »!
GYNECO-OBSTETRIQUE :
- « Dépression post-partum : de meilleurs remèdes et désormais un test sanguin prédictif ». Medscape. 20 Octobre 2025.
PEDIATRIE EDUCATION :
- « Comment gérer les peurs des enfants ? » France inter. Le Mag de la vie quotidienne. 22 Octobre 2025. (24 mn). Avec Béatrice Copper-Royer* et Bernadette Bricout*. Des conseils utiles pour gérer, rassurer et éviter de passer à la phobie*.
- « Comment éviter de crier sur ses enfants ? » France Inter. Le Mag de la vie quotidienne. 29 Octobre 2025. (23 mn). Avec Bruno Humbeeck* et Alexandra Retti Cordey*. Il y a cri et cri, mais crier n’a jamais été une méthode d’éducation.
- « Derrière les suicides de jeunes enfants, des drames « très peu courants » qui « nous paraissent insoutenables ». franceinfo.fr. 18 Octobre 2025.
- « TikTok : comment protéger les jeunes ? » France Culture. 23 Octobre. (38 mn). Avec Grégoire Borst* et Sarah Smadja*. Difficile.
- « Psychiatrie et jeunes en souffrance : innover maintenant ». Medscape. Novembre 2025. TCA*, harcèlement, TDAH*, EMDR*, etc. 20 articles.
- « L’exercice physique : un moyen de réduire la dépression chez les adolescents atteints de diabète de type 2 ? ». Medscape. 31 Octobre 2025. Au moins 3 heures par semaine.
- « Comment aider les enfants atteints de troubles du comportement ? » Medscape. 29 Octobre 2025. Des propositions, reste le problème des nombres de personnes formées.
- « Journée de lutte contre le harcèlement scolaire : ils racontent le jour où ils ont recroisé leur harceleur des années après ». franceinfo.fr. 06 Novembre 2025. Un traumatisme sous-estimé qui peut laisser des séquelles à vie ! A traiter comme un SSPT*?
- « Dans une école primaire parisienne, la lutte contre le harcèlement scolaire de la théorie à la pratique ». France Inter. 06 Novembre 2025. (02 mn). De bonnes initiatives.
- « Mal-être des adolescents : la faute aux écrans ? » Medscape. 03 Novembre 2025. La réponse de Grégoire Borst*.
- « Lutte contre le harcèlement scolaire : des conférences en ligne pour les parents et les professionnels de l’éducation ». France Inter. Carnets de campagne. 06 Novembre 2025. (15 mn). Des solutions existent.
- « J’ai pleuré, parce que je me reconnaissais dans tout » : le mal-être psychologique des étudiants vétérinaires révélé par une enquête scientifique ». franceinfo.fr. Occitanie. 07 Novembre 2025. Du rêve à l’enfer à Toulouse, mais au moins l’enquête a été demandée par les écoles. Une plainte en cours à Maisons-Alfort… Eduquer ou épuiser ?
PSYCHOLOGIE PSYCHIATRIE PHILOSOPHIE :
- « L’attention en alerte, avec Yann Le Strat ». Cerveau et Psycho. Braincast. 13 Octobre 2025. (28 mn). Le point sur le TDAH*.
- « Complément d’enquête » sur la voyance : l’effet Barnum, ou pourquoi on peut avoir l’impression qu’une prédiction vise juste ». franceinfo.fr. 30 Octobre 2025. (03 mn). Voyance : une arnaque qui demande beaucoup de psychologie !
- « Accueillir ses émotions avec Descartes ». France Culture. Le Fil philo. 16 Octobre 2025. (03 mn). Avec Béatrice Cooper-Royer*. Mettre des mots sur ses émotions et les accepter.
- « Ma vie avec un malade mental ». France Inter. Le téléphone sonne. 24 Septembre 2025. (33 mn). Avec Olivier Bonnot*. Des familles souvent impuissantes.
- « Santé mentale : état des lieux et solutions avec la psychiatre Chantal Henry et la pédopsychiatre Alice Oppetit ». France Inter. 24 Septembre 2025. (25 mn).
- « Les lésions de la moelle épinière sont liées à des risques neurologiques, psychiatriques et cardiaques à long terme ». Medscape. 10 Novembre 2025. Mieux vaut prévenir que guérir…
- « Le bien et le mal existent-ils ? » France Culture. Avec philosophie. 11 Novembre 2025. (58 mn). La position de Baruch Spinoza*.
SCIENCES & NEUROSCIENCES :
- « Le tour d’hypnose qui révèle le vrai pilote ». Cérébral. 09 Novembre 2025. Un podcast gratuit à suivre, abonnez-vous, c’est gratuit !
- « Mémoire : un interrupteur épigénétique qui active ou désactive un souvenir ». Sciences & Avenir. 29 Octobre 2025. Une piste de recherche intéressante, notamment pour le traitement des SSPT*. L’hypnose induit des changements épigénétiques* comme l’a montré Ernest Rossi*.
- « Ce que votre respiration révèle sur votre santé mentale ». Medscape. 22 Octobre 2025. Une étude passionnante et pleine de promesses.
SOMMEIL :
- « Pourquoi certaines personnes parlent la nuit sans s’en rendre compte ? ». Santé Magazine. 19 Août 2025. Connaissez-vous la somniloquie* ?
- « Le cannabis couramment utilisé comme somnifère chez les jeunes adultes ». Medscape. 20 Octobre 2025. Alcool et cannabis…
- « Les applis de sommeil pour mieux dormir sont-elles efficaces ? » Santé magazine. 27 Octobre 2025. Les conseils du Pr Pierre Escourrou* : Oui pour certaines, mais elles ne sont pas prises en charge.
- « Mélatonine et sommeil : les graves effets d’une supplémentation dévoilés par une étude ». Santé magazine. 24 Octobre 2025. Une étude inquiétante à confirmer.
THERAPIE :
- « Comment bien choisir son psy ? » France Inter. 04 Novembre 2025. (24 mn). Les conseils pertinents d’Antoine Bioy* et d’Aurélia Schneider*.
- « Comment apprivoiser nos ruminations mentales ? » France inter. Le Mag de la vie quotidienne. 21 Octobre 2025. (23 mn). Avec Yves-Alexandre Thalmann* et Marine Colombel*. Sortir de la boucle temporelle.
- « L’autogestion personnalisée renforce l’autonomie des patients atteints de maladies respiratoires chroniques, mais les inégalités mondiales persistent. » Medscape. 16 Octobre 2025. Impliquer les patient.e.s
- « Un psychédélique vaporisé associé à des effets bénéfiques durables sur la dépression résistante au traitement ». Medscape. 17 Octobre 2025. Un effet persistant 6 mois.
- « Chat GPT peut-il être un bon psy ? ». Louie Média. Emotions. Octobre 2025. (48 mn). Des témoignages et l’avis de Liza Benaym* et Matthieu Ferry*.
- « Les Suisses ont écrit le manuel du psychédélique ; maintenant, l’Europe suit. » Medscape. 31 Octobre 2025. Une voie très prometteuse.
TRAUMA PSYCHIQUE :
- « Commémorer pour dépasser le traumatisme ». Cerveau & Psycho. Braincast. 27 Octobre 2025. (43 mn). Avec Francis Eustache*.
- « 13 novembre 2015 : l’émotion peut-elle faire mémoire ? » France Culture. 07 Novembre 2025. (58 mn). Des médias traumatisés ?
- « EMDR : un protocole spécifique pour aider les enfants à surmonter leur traumatisme ». Medscape. 23 Octobre 2025. Les explications de Léonard Amétépé*.
- « Une cohabitation avec un truc toxique » : dix ans après les attentats du 13-Novembre, « l’effet Tchernobyl » du traumatisme irradie toujours les survivants ». franceinfo.fr. 11 Novembre 2025. Toute l’horreur des TSPT*, dont deux morts par suicide.
- TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET DIETETIQUE :
- «Le coût caché de la complexité des soins par GLP-1 pour les médecins généralistes ». Medscape. 29 Octobre 2025. La charge administrative : un coût à ne pas négliger !
- « Troubles des conduites alimentaires : à Paris, une unité de jour propose une prise en charge « soins-études ». Medscape. 31 Octobre 2025. Une initiative de la Fondation de la Santé des Etudiants de France.
CONFUSION ET DETOURNEMENT D’ATTENTION :
- « Que fait un dragon quand il est amoureux ? Il déclare sa flamme ! »
OUTILS :
- « Avec Mois sans tabac, augmentez vos chances de devenir ex-fumeur ! » Tabac info service. C’est en Novembre et c’est gratuit.
- « L’instant Beau Bien Bon ». Podcast gratuit d’Elisabeth Bélot-Grimaud*. Docteure en psychologie et linguiste.
VIDEOS :
- « Dr Laure Watelet, le match d’improvisation, les métaphores en renfort ». JHB 2025. (07 mn 28).
- « Dr Sylvain Pourchet, Les TAC modèle d’avenir ? » JHB 2025. (01 h 42 mn).
- « Pr Castelnau Pierre, neuropédiatre à Tours : comment gérer la fatigue compassionnelle chez les soignants ? » JHB 2025. (01 h 41 mn).
TECHNOLOGIE :
- « Elle croyait parler à une personne, mais elle parlait juste à un ordinateur » : après des mois d’échanges avec une IA, Juliana, 13 ans, a mis fin à ses jours ». franceinfo.fr. 07 Novembre 2025. Comment partager les responsabilités ?
VIE PROFESSIONNELLE :
- « Être patient est plus difficile quand on est médecin ». Medscape. 21 Octobre 2025. Et soigner un.e médecin est plus compliqué aussi !
- « L’hôpital est devenu une machine à broyer » : le coup de gueule du fondateur du Collectif Santé en danger ». Santé magazine. 05 Novembre 2025. Les sous effectifs sont une cause fondamentale de la maltraitance et du burn out*.
CHEMINS DE TRAVERSE :
- « La musique, quels bienfaits thérapeutiques et impacts sur la santé ? ». Medscape. 06 Novembre 2025. 9 Articles à découvrir.
- « Trouble de l’anxiété et dépression : l’activité musicale comme alternative thérapeutique ? ». Medscape. 22 Octobre 2025. Un atelier de congrès à Lisbonne.
- « Je vous aime les super-héros » : ces policiers redonnent espoir aux enfants malades ou en situation de handicap ». france 3-régions. Occitanie. 08 Novembre 2025. Une initiative à encourager !
- « Le Canada teste la musique sur ordonnance ! » France Inter. Un monde nouveau. 11 Novembre 2025. (02 mn). La chronique de Mathilde Serrell.
VOCABULAIRE :
- « ACS » ou « Approche Centrée Solutions » ou « AOS » ou « Approche Orientée Solutions » : Thérapie Orientée Solutions* qui s’intéresse aux solutions et aux stratégies que la personne a déjà utilisées lors de préoccupations antérieures et utilise alors les forces identifiées afin d’accompagner la personne dans le processus de changement.
- « Auto-tapping » : Technique qui consiste à pratiquer du tapping*sur soi-même (souvent sur les épaules avec les bras croisés), parfois en hallucinant les mains d’un tiers sécure*.
- « Behaviorisme » ou « Psychologie comportementaliste » ou « Comportementalisme » : Théorie psychologique qui considère que le comportement observable d’un individu est essentiellement conditionné, soit par les mécanismes de réponse réflexe à un stimulus donné, soit par l’histoire des interactions de l’individu avec son environnement, notamment les punitions* et renforcements* par le passé.
- « Bénéfice secondaire » : En psychologie c’est l’effet positif d’un symptôme psychopathologique (Ex : Ma violente migraine m’empêche d’affronter une situation que je redoute). Ces bénéfices ne sont pas toujours destinés à protéger la « victime » mais peuvent viser à conserver l’équilibre d’un système (Ex : enfant malade pour retarder le divorce de ses parents) !
- « Biais d’agentivité » ou « Biais d’intentionnalité » : Tendance à attribuer à un agent volontaire ce qui pourrait résulter d’un processus aveugle ou d’un hasard.
- « Biais de proximité » ou « Biais de préférence pour l’immédiat » : Tendance à se préoccuper davantage de ce qui se passe dans le présent que de ce qui se passera dans le futur. Tendance à préférer une petite récompense immédiate à un bénéfice futur plus important.
- « Directives anticipées » : Document écrit, daté et signé par lequel une personne rédige ses volontés quant aux soins médicaux qu’elle veut ou ne veut pas recevoir dans le cas où elle serait devenue inconsciente ou se trouverait dans l’incapacité d’exprimer sa volonté. Souvent utilisées dans l’optique de la fin de vie (acharnement thérapeutique…) mais aussi en psychiatrie (dans le cas de la maladie bipolaire par exemple).
- « Expérience émotionnelle correctrice » : Technique de psychothérapie, développée par Frantz Alexander* qui consiste à réexposer le patient.e, dans des circonstances plus favorables, à des situations émotionnelles qu’iel n’a pas pu gérer dans le passé. L’implication corporelle est fondamentale. Ex : le pire du pire*.
- « Placebo » : Mesure thérapeutique (produit, intervention, thérapie, etc.) d’efficacité intrinsèque nulle ou faible, sans rapport logique avec la pathologie visée, mais agissant par un mécanisme psychologique ou psycho-physiologique. Suivant les modalités on parle d’effet placebo pur* ou impur*, honnête*, par procuration*, etc.
- « Placebo honnête » : Fait de donner ouvertement au patient un placebo* en lui expliquant les bénéfices attendus (notamment les mécanismes neurophysiologiques de l’effet placebo*) ce qui permet d’induire un effet placebo*, généralement modéré mais présent.
- « Punition » : En psychologie comportementaliste* c’est une conséquence aversive* (stimulation désagréable ou pénible) qui va diminuer (ou faire disparaitre) la probabilité d’occurrence (répétition) du comportement qui l’a immédiatement précédé. La punition est dite « positive » quand une situation désagréable ou pénible apparait à la suite du comportement (faire une tâche ennuyeuse par exemple) et « négative » lorsqu’une ou des stimulations agréables sont réduites ou disparaissent suite au comportement (être privé.e de…).
- « Punition altruiste » : Punition infligée à un transgresseur, non pas par une victime de la transgression, mais par un tiers qui n’est pas directement affecté par la transgression, parce qu’elle bénéficie au groupe dans son ensemble.
- « Renforcement » : Terme utilisé en psychologie comportementaliste* qui désigne un procédé qui augmente la probabilité de répétition d’un comportement. On parle de renforcement « positif » (au sens de présent) quand il se produit par l’apparition d’une stimulation agréable après le comportement (récompense, compliment, etc.) et « négatif » (au sens d’absent) quand une stimulation désagréable est réduite ou supprimée à la suite du comportement (levée de punition, autorisation de …, etc.).
CITATIONS :
« Dans un futur lointain, je vois une porte ouverte pour des recherches bien plus importantes. La psychologie sera fondée sur un nouveau principe, celui de l’acquisition nécessairement graduelle de chaque fonction ou capacité mentale. »
Charles Darwin.
« Les stimuli aversifs ne se justifient que si aucune autre mesure ne peut être utilisée. Accepter trop facilement les mesures aversives, c’est entraver le progrès dans des voies meilleures. ».
Burrhus Frederic Skinner
« Quand on a une compulsion, la façon dont on réagit est un bon prédicteur du risque de récidive. Accepter ce qui arrive n’a pas le même impact que de se dire qu’on est nul. »
Florian Saffer
« Dans de très nombreux cas, l’annonce d’un diagnostic a un effet bénéfique pour le patient, c’est l’effet Rumpelstiltskin. C’est pourquoi les diagnostics devraient être considérés comme une forme d’intervention médicale. »
Awais Aftab.
« Tenter de ne pas y penser, c’est déjà penser deux fois. »
Vania Torres-Lacaze.
« Quel que soit le comportement indésirable, même intimidant et grave, il ne s’agit que d’un comportement. »
Richard Fisch et Karin Schlanger
« Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes. »
Anaïs Nin.
« Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende. »
John Ford
« Changer, c’est tout d’abord changer de point de vue. »
Jean-Bertrand Pontalis.
« Nous ne connaissons pas les limites de notre ignorance. »
Jacques-Antoine Malarewicz
« Ce ne sont pas les patients qui sont difficiles, ce sont les mondes traumatiques dans lesquels ils sont pris. »
Éric Bardot.
« Chaque patient est unique dans son ensemble particulier de configuration de problème, ses ressources, son histoire, ses valeurs, ses croyances, ses motivations… »
Insoo Kim Berg.
La chronique du Dr Bruno Blaisse, Responsable média de l’ IMHE Biarritz Pays Basque – Hypnosium
